- AGEARISK
Ce registre porte sur la chirurgie majeure chez les patients de 75 ans et plus. Cette chirurgie est en constante augmentation et reste sujette à une morbidité postopératoire majeure. L’objectif d’AGEARISK est de déterminer les facteurs impactant la morbi-mortalité des patients, qu’ils soient liés au terrain, au type de chirurgie ou à la prise en charge pré-, per- et postopératoire. Les informations recueillies permettront d’améliorer la prise en charge et d’impacter favorablement qualité de vie et autonomie des patients. Porté par le CNP d’Anesthésie-Réanimation et Médecine Péri-Opératoire, ce registre s’appuie sur une collaboration étroite avec tous les chirurgiens concernés.
- Le registre Prostate
Le cancer de la prostate présente une incidence très importante, d’environ 50 000 cas chaque année. Les enjeux du registre portent sur le risque de surtraitement, la qualité de la durée de survie en tant que malade, la réduction du nombre d’années de vie perdues et des décès (environ 8000/an), l’inégalité d’accès aux soins, essentiellement due au nombre d’options thérapeutiques. Ce registre est porté par le CNP d’Urologie.
- FVSR
Dans le champ très vaste de la chirurgie viscérale, digestive et endocrinienne, le registre est centré sur la prise en charge oncologique. A terme, il intégrera tous les procédures chirurgicales lourdes portant sur le rectum sous-péritonéal, l’estomac, l’œsophage, le pancréas et le foie. Pratiquées dans un très grand nombre de centres, ces chirurgies se prêtent à une évaluation des pratiques au niveau individuel et collectif, avec un suivi des résultats à court et long termes, dans une optique prospective de qualité des soins. Grâce au registre, une recherche plus dynamique et efficiente pourra se développer. Ce registre est porté par le CNP de Chirurgie Viscérale et Digestive.
- Coloproctobase
Le projet de registre « Coloproctobase » vise à évaluer la morbi-mortalité en vie réelle des techniques instrumentales (Infra rouge, ligatures hémorroïdaires, destruction de condylomes) et chirurgicales (hémorroïdes, fissures, condylomes, sinus pilonidal, abcès et fistule anale, périnéologie, cancer du rectum) selon les centres et les médecins. Il s’agira également de sensibiliser les praticiens à l’auto-évaluation au vu des résultats moyens en termes de morbi-mortalité et d’efficacité. Ce projet est porté par le CNP d’Hépato-Gastroentérologie.
- EPITYMPAN
Ce projet de registre vise à comparer les techniques chirurgicales en fonction du type de perforation du tympan chez l’enfant afin de faire évoluer les recommandations pré-, per- et post-opératoires pour améliorer la prise en charge des enfants. Ce projet est porté par le CNP d’Oto-Rhino-Laryngologie et de Chirurgie Cervico-Faciale.
- REANIS SAFE
Ce projet de registre a pour objectif de fournir des données épidémiologiques sur l’anaphylaxie sévère, leurs évolutions dans le temps et l’incidence d’allergènes émergents à haut risque afin d’adapter les recommandations en matière de traitement et de prévention. Ce projet est porté par le CNP d’Allergologie.
- CONTRAGYN
Ce projet de registre vise à recueillir les choix contraceptifs décidés par les patientes et fournir des données sur l’efficacité, les complications, les facteurs de risques et la tolérance des différents moyens de contraception afin d’adapter les pratiques et mieux comprendre les freins à la poursuite d’une contraception. Ce projet est porté par le CNP de Gynécologie Obstétrique et Gynécologie Médicale.
- Andr-AFU
L’andrologie est une surspécialité en constante évolution, avec des avancées diagnostiques et thérapeutiques significatives. Les objectifs du registre sont d’évaluer l’évolution des pratiques dans le champ des pathologies andrologiques, l’impact des recommandations de bonnes pratiques existantes et la perception des patients de leur qualité de vie, contribuant ainsi à une amélioration globale des soins en andrologie. Les domaines couverts sont la contraception masculine, l’infertilité masculine, la maladie de Lapeyronie et les implants péniens. Ce projet est porté par le CNP d’Urologie.
- EPI Larynx
La laryngectomie totale, ou pharyngo laryngectomie totale, est l’ablation totale du larynx. Cette intervention crée une indépendance entre les voies aériennes et digestives et est indiquée pour les cancers avancés du larynx et/ou de l’hypopharynx. Il s’agit d’une intervention excessivement mutilante puisque le patient devra être porteur à vie d’une trachéostomie et suivra une rééducation orthophonique. Le registre a pour objectif de mieux cibler les indications, de vérifier la qualité des suites opératoires et la durée d’hospitalisation, de différentier les suites opératoires des patients déjà irradiés ou ayant des comorbidités importants et de faire progresser les équipes en leur permettant de comparer leur résultat sur le plan national. Ce projet est porté par le CNP d’ORL et CCF.
- MYOMA
Les fibromes, avec 70 % des femmes concernées, et l’adénomyose, moins fréquente mais symptomatique, constituent un problème de santé publique majeur de par leurs fréquences, leurs impacts sur la vie des femmes et le traitement proposé menant souvent à une hystérectomie. Une nouvelle technique mini-invasive, la myolyse, se développe pour traiter ces pathologies gynécologiques. Le registre permettra de suivre de manière précoce l’introduction de cette technique prometteuse par une évaluation rigoureuse des complications et de son efficacité mais aussi de la fertilité et du déroulement des grossesses. Ce projet est porté par le CNP de Gynécologie Obstétrique et Gynécologie Médicale.
- RETAVIR
L’hospitalisation en réanimation est souvent le début d’un long parcours de réhabilitation et peut revêtir un caractère traumatique pour le patient. Ces troubles peuvent persister plusieurs années après l’hospitalisation en réanimation et être à l’origine d’un handicap fonctionnel, associés à une consommation de psychotropes et de services de santé mentale qui dégradent la qualité de vie du patient. L’objectif principal du registre est de réduire le traumatisme ressenti de l’hospitalisation en réanimation, en favorisant, grâce à un PROM (Patient Reported Outcome), l’application en vie réelle d’amélioration continue de la qualité des soins et la détermination des facteurs de risque de développement d’un syndrome post-réanimation. Ce projet est porté par le CNP d’Anesthésie-Réanimation et Médecine Péri-Opératoire.